QUESTION 1 :
Malgré la visible prise en compte de la problématique de l’analphabétisme par les pouvoirs publics et l’augmentation des subsides octroyés à l’alphabétisation en Région bruxelloise, l’offre d’alphabétisation en Cohésion sociale comme en ISP reste insuffisante et doit mieux tenir compte de l’importance des demandes, de la diversité des profils et des besoins de nos publics.
Face à ces constats et dans le cadre de la prochaine législature, peut-on compter sur l’octroi de nouveaux moyens destinés :
À développer une offre de formation plus intensive en Cohésion sociale pour renforcer sa qualité pédagogique ?
À assurer le renforcement et la complémentarité de l’offre ISP-Alpha par une couverture géographique et pédagogique adaptées : au moins un opérateur par commune et la prise en compte équitable des différents profils de publics, notamment les débutants dans l’apprentissage du français ?
À faciliter l’accès à l’ensemble de ces formations par l’ouverture de nouvelles places en crèches et en classes maternelles ?
QUESTION 2 :
Pour les personnes en situation d’analphabétisme qui ont une expérience de travail acquise, soit dans leur pays d’origine, soit en Belgique, que pouvez-vous mettre en place :
En termes de passerelles entre l’alphabétisation et la formation qualifiante ?
En termes de validation des compétences provenant de l’expérience du travail (sans passer par l’écrit) ?
En termes de prévention à la surqualification des offres d’emploi en vue de faciliter l’accès à des postes de travail ne nécessitant pas la connaissance de la lecture et de l’écriture ?